De la découverte du trou dans la couche d'ozone au protocole de Montréal
La découverte du trou d'ozone antarctique
La couche d'ozone protège les êtres humains et l'environnement des rayonnements ultraviolets nocifs du soleil. Auparavant, des substances chimiques, appelées substances appauvrissant la couche d'ozone (SAO), étaient rejetées dans l'atmosphère de manière incontrôlée. Ces substances endommagent la couche d'ozone stratosphérique. En mai 1985, dans un article publié dans la revue Nature, les scientifiques du British Antarctic Survey (BAS), Joe Farman, Brian Gardiner et Jonathan Shanklin, ont décrit avoir observé une importante diminution de la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique. La découverte du trou dans la couche d'ozone antarctique par le BAS a permis d'alerter très tôt sur l'amincissement potentiellement dangereux de la couche d'ozone à l'échelle mondiale.
Convention de Vienne, précurseur du Protocole de Montréal
Avec les progrès technologiques, les études scientifiques ont mis en évidence le problème émergent de l'appauvrissement de la couche d'ozone et ses conséquences. Des mesures sont nécessaires depuis des années. En 1985, la Convention de Vienne pour la protection de la couche d'ozone a été créée en réponse. Première convention de ce type à être signée par tous les pays concernés, elle est entrée en vigueur en 1988 et a été ratifiée universellement en 2009.
La Convention visait à promouvoir la coopération entre les nations par l'échange d'informations sur les effets des activités humaines sur la couche d'ozone. Cependant, comme elle n'est pas juridiquement contraignante, la Convention de Vienne n'oblige pas les pays à prendre des mesures concrètes pour protéger la couche d'ozone. Le Protocole de Montréal est intervenu en 1987 pour remédier à cette situation.
Qu’est-ce que le protocole de Montréal ?
Le Protocole de Montréal a été signé en 1987 et est entré en vigueur en 1989. Initialement signé par 46 pays, il compte aujourd'hui près de 200 signataires. Le Protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d'ozone est un accord international visant à protéger la couche d'ozone terrestre en éliminant progressivement les substances chimiques qui la détruisent. Ce traité universel réglemente la production et la consommation de près de 100 substances chimiques de synthèse appelées substances appauvrissant la couche d'ozone (SAO).
Que dit le Protocole de Montréal ?
Le Protocole de Montréal prévoit une réduction progressive de la consommation et de la production des différentes substances appauvrissant la couche d'ozone (SAO), selon des échéanciers différents pour les pays développés et les pays en développement (dits « pays visés à l'article 5 »). En vertu de ce traité, toutes les parties ont des responsabilités spécifiques concernant l'élimination progressive des différents groupes de SAO, le contrôle du commerce des SAO, la communication annuelle de données, les systèmes nationaux d'autorisation pour contrôler les importations et les exportations de SAO, et d'autres aspects. Les pays développés et les pays en développement ont des responsabilités égales mais différenciées, mais surtout, les deux groupes de pays ont des engagements contraignants, assortis d'échéances précises et mesurables.
Substances contrôlées en vertu du Protocole de Montréal
Annexe A (CFC, halons)
Annexe B (autres CFC entièrement halogénés, tétrachlorure de carbone, méthylchloroforme)
Annexe C (HCFC)
Annexe E (bromure de méthyle)
Annexe F (HFC)
Le Protocole de Montréal est soutenu par le Secrétariat de l'ozone du Programme des Nations Unies pour l'environnement
Le traité évolue au fil du temps en fonction des progrès scientifiques, techniques et économiques, et continue d'être amendé et ajusté. La Réunion des Parties est l'organe de gouvernance du traité, avec l'appui technique d'un Groupe de travail à composition non limitée ; les deux se réunissent annuellement. Les Parties sont assistées par le Secrétariat de l'ozone, basé au siège du Programme des Nations Unies pour l'environnement à Nairobi, au Kenya.
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Date de publication : 9 février 2023 Vues :

